Face à l'accroissement du déplacement
des populations, que ce soit autant dans le cadre
des vacances que de celui du travail ou encore
du transport de marchandises, les infrastructures
routières et ferroviaires ne seront bientôt
plus adaptées pour supporter ces trafics.
Pour ce qui est des transports de voyageurs et
de marchandises, la ligne actuelle entre Nîmes
et Montpellier a déjà atteint ses
limites. Compte tenu de la mise en service en
juin 2001 de l’axe ferroviaire méditerranéen
et de l’ouverture prochaine de la ligne
Perpignan-Barcelone, on peut d’ores et déjà
imaginer la saturation du tracé entre Nîmes
et Perpignan. Sans la réalisation de ce
projet, le Gard et l'Hérault deviendraient
l'un des plus importants goulots d'étranglement
ferroviaire en Europe.
C’est pourquoi, le tracé d’une
ligne nouvelle à grande vitesse est essentielle
et que pour aboutir à ce schéma,
il est indispensable d’étudier pour
l’occasion, le contournement des villes
de Nîmes et Montpellier. Ce contournement
ferroviaire est un enjeu fort pour la région
Languedoc-Roussillon ; il constitue un nouvel
atout économique pour la région.
Cette politique de développement permettra
de doubler le trafic ferroviaire de marchandises
en dix ans.
Bien que la construction d’une
telle ligne nécessite une plus grande occupation
du sol, cette solution permettra le développement
du ferroutage, dès lors que les politiques
voudront bien se tourner vers cette solution.
L’environnement souffrira quand même
moins de cela que du développement du trafic
de poids lourds. Disons que c’est la moins
pire des solutions.
Pour en
savoir plus sur l'étude du contournement
:
Le
site de Réseau Ferré de France
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